Une organisation apporte son plein soutien aux étudiants de l’université d’Etat d’Haïti en crise

Les anciens dirigeants de la Fédération Nationale des Etudiants Haïtiens interviennent dans le dossier de la crise universitaire. Dans un communiqué publié, le lundi 2 septembre 2002, les anciens de la FENEH apportent leur plein soutien aux étudiants, doyens et professeurs qui exigent le respect de l’autonomie de l’Université. “Nous devons dénoncer le ministère de l’Education Nationale et le régime Lavalas qui le soutient dans sa démarche de mettre au rancart tous les principes de liberté, de démocratie et de participation qui ont guidé le fonctionnement de l’UEH depuis 1986”, écrivent les anciens de la FENEH. “Vive l’Université d’Etat d’Haïti autonome dans sa gestion et démocratique dans son mode de fonctionnement”, soutiennent les dirigeants de la Fédération Nationale des Etudiants Haïtiens. Les étudiants du Front de Résistance pour la Défense et l’Autonomie de l’Université ont entamé une série de mobilisations suite à la décision du ministre de l’Education Nationale ,Myrtho Saurel Célestin , de révoquer le conseil dirigé par Pierre Mario Paquiot . Leur dernier mouvement de protestation en date du 23 août , au local de l’Ecole Normale Supérieure avait été perturbé à coup de pierres par quelques centaines de membres d’Organisations Populaires Pro-Lavalas . Les membres du Front entendaient dénoncer par cette marche l’intervention du Pouvoir Lavalas dans les affaires internes de l’UEH . Les membres d’OP qui scandaient des slogans hostiles à la Convergence Démocratique (parti de l’Opposition ) et favorables au président Jean Bertrand Aristide avaient proféré des menaces verbales à des journalistes qui couvraient l’évènement . La police qui se trouvait sur les lieux n’avait fait aucune intervention pour arrêter le mouvement de ces OP. Les membres du Front du Refus avaient critiqué le comportement des membres d’Organisations Populaires (OP) pro-Lavalas et indiqué que rien ne leur fera reculer . Ils avaient profité pour inviter tous les secteurs à se joindre à eux pour dire non à l’ingérence du gouvernement dans les affaires de l’université

Publicité