Une tradition culinaire vivace : le temps du maïs boucané

Avec la saison des pluies en Haïti vient le temps du maïs boucané.Ce céréale vieux comme le monde, quand il est grillé à souhait, va nous chercher, dans ce qu’il y a de plus essentiel en nous. Peu importe où résident nos compatriotes, la seule vue d’un épis de maïs, « boucané » comme il faut, suffit pour réveiller des sensations qu’on avait mis en veilleuse avec le temps.Notre mayi boukane se consomme selon les gouts et .. l’état de notre dentition ! « wòwòt », tendre et sucré ou « rèk », moins juteux et sucré, mais plus consistant. On peut en acheter, particulièrement en début de soirée, dans la plupart des quartiers populaires de nos villes, bien que, dans la majorité des zones rurales du pays, nos agriculteurs se préparent plutôt à sarcler les premières plantations du « maïs de mars ».La campagne agricole a en effet démarré avec les premières pluies du printemps et ce sont 250,000 hectares environ qui sont consacrés en Haïti à la production de maïs. En 2004, le volume de production de maïs était d’environ 240,000 tonnes métriques (TM). Les pertes post-récoltes s’élevaient à 8,000 TM.Les zones où le maïs est principalement cultivé sont Maïssade, Hinche, le bas Plateau central, Jérémie et ses environs, Saint-Marc et la partie sèche du département de l’Artibonite, entre autres.Profitez de votre mayi boukane pendant qu’il est encore chaud ! Source : Agropresse, une agence haïtienne d’information sur l’agriculture et le développement rural. HA/radio Métropole Haïti

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