Le Premier ministre, Laurent Lamothe a animé, le mercredi 2 Octobre, une rencontre d’évaluation du Programme de Scolarisation Universelle Gratuite et Obligatoire (PSUGO) à la Primature, en vue de prendre des dispositions nécessaires à son amélioration. Selon un communiqué de la primature haïtienne le chef du gouvernement était entouré, notamment de la coordonnatrice du PSUGO, Mme Euristil Juliette Phanor, du directeur du Conatel, M. Jean Marie Guillaume, du gouverneur de la Banque Centrale, M. Charles Castel, le Premier ministre a passé en revue le programme et a adopté plusieurs mesures visant à garantir sa pérennisation. Ces discussions ont porté également sur les mécanismes à mettre en place pour améliorer le PSUGO et répondre à la demande scolaire au niveau primaire. Tous les acteurs impliqués dans le PSUGO devront désormais travailler ensemble pour permettre une meilleure gestion du programme, a insisté le Premier ministre au cours de cette rencontre. Dorénavant, le Comité de pilotage du PSUGO devra inclure des représentants du Ministère de l’Économie et des Finances, du Conatel et de la Banque centrale. Chaque membre de la commission devra avoir un assesseur afin d’éviter que des institutions soient absentes des réunions. Le Premier ministre a aussi convenu de la création d’une commission de suivi qui scrutera le PSUGO dans les moindres détails dans le but de s’assurer que les établissements scolaires respectent leurs engagements vis-à-vis de l’État. Cette structure devra être extérieure au Ministère de Éducation Nationale et la Formation Professionnelle (MENFP) afin de garantir une gestion transparente et efficace du programme. Toutefois, elle agira sous l’autorité du Gouvernement. Le Premier ministre a préconisé l’élaboration d’un plan d’actions facilitant le travail de ladite commission. Cette dernière devra rencontrer, tous les mois, le Chef du Gouvernement et le ministre de l’éducation nationale afin de faire le bilan de son travail. Parmi les dispositions adoptées à cette rencontre, figure la création d’une application disponible en ligne permettant de localiser les écoles bénéficiaires du PSUGO et de vérifier l’efficacité du programme tout en s’assurant que ces entités travaillent selon les critères du ministère de l’éducation nationale. Des agents du MENFP, munis de «Ipad» doté de localisation « GPS », collecteront des informations qu’ils transmettront régulièrement à la base de données du PSUGO. Ces mesures visent à corriger les difficultés rencontrées au cours de l’année scolaire 2012-2013. « Un recensement des écoles est déjà en cours pour faciliter une meilleure évaluation du Programme et lutter contre la fraude dans le système. A date, l’Administration Martelly a déjà contribué à la scolarisation de 1,200.000 enfants et veut, d’ici à 2015, atteindre le double », peut on lire dans ce communiqué. EJ/Radio Métropole Haïti