Violences à Port-au-Prince : un ancien zélé partisan d’Aristide passe aux aveux

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Un important chef d’OP lavalas, Wench Luc, fait des aveux sur les violences de l’opération Bagdad orchestrées par les chimères dans la capitale depuis le 30 septembre 2004. Wench Luc qui affirme n’être plus membre du parti Fanmi Lavalas cite les noms des auteurs des violences en Haïti, en République Dominicaine et aux Etats-Unis qui travaillent pour le compte de l’ex-président Aristide. Cet activiste lavalas qui affirme avoir remis son arme au PNUD depuis le 22 juin 2004 dans le cadre d’un programme d’action communautaire pour la réduction de la violence a fait état d’une réunion de planification des violences, le 25 septembre dernier, au local de la Fondation Aristide à Tabarre. A cette rencontre avaient pris part, entre autres, Leslie Fareau, Leslie Gustave, Jean Marie Samedi et Dismy César ( ancien porte-parole), révèle Wench Luc. Ce dernier ajoute que Jonas Petit ( ancien porte-parole) et Mirlande Libérus ( ancien responsable de la Fondation Aristide pour la Démocratie), actuellement à Miami, communiquent avec M.Aristide en Afrique du Sud et réalisent leurs opérations à partir du dénommé Louis Tess se trouvant en République Dominicaine qui transmet les mots d’ordre à divers chefs de bande tels Dread Wilmè, Kenso. L’ancien responsable de « Base Frustrée » transformée en « Base Radical » qui était très actif dans la perturbation des manifestations de l’Opposition a invité les lavalassiens modérés à réagir pour permettre l’établissement d’un climat de paix dans le pays. Wench Luc qui s’exprime ainsi dans une déclaration enregistrée envoyée à Radio Kiskeya et diffusée, le jeudi 27 janvier 2005, affirme que le parti est divisé entre ceux qui supportent la violence et ceux qui veulent les élections. Il souligne que Jean Bertrand Aristide préfère utiliser les marginaux qui supportent la violence car ils sont facilement manipulables.

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