Violences du Cap : l’Opposition dénonce le Pouvoir et l’OEA. Lavalas conteste …

Le responsable de la Convergence, Evans Paul, se dit scandalisé par les violences qu’a connu le Cap-Haitien , le dimanche 14 septembre 2003 , lors de la manifestation convoquée par l’Opposition pour réclamer le départ du Président Jean Bertrand Aristide . M. Paul qui était en tête du rassemblement affirme que l’Opposition a tout fait pour éviter ces violences . Le dirigeant de la principale coalition de l’Opposition croit qu’un plan avait été ourdi par le régime Lavalas pour effectuer un véritable massacre au sein des membres de l’Opposition du Nord. Les critiques d’Evans Paul touchent également l’Organisation des Etats Américains (OEA) qui était également présente au Cap-Haitien pour suivre de près la manifestation. M. Paul accuse l’OEA d’être complaisante vis-à-vis du Pouvoir en révélant que les représentants de l’Organisation Hémisphérique ont épousé les arguments avancés par la police lors d’une réunion avant la manifestation . Le dirigeant du parti Konvansyon Inite Demokratik (KID) indique que quatre (4) ont été formulées à la police pour éviter toute confrontation mais elles ont été rejetées. Evans Paul appelle la population à participer à ce qu’il appelle le combat pour la libération nationale pour en finir avec le régime du Président Aristide . Le député contesté Nahoum Marcellus annonce l’interdiction de toute manifestation anti-gouvernementale au Cap-Haitien. Le parlementaire Lavalas de la Grande Rivière du Nord qui était à la tête d’une contre-manifestation a affirmé sa foi dans la démocratie en déclarant que les lavalassiens comptaient empêcher toute manifestation réclamant le départ du Président Jean Bertrand Aristide. Pour sa part, le représentant de l’Exécutif dans le Nord, Myrtho Julien, révèle que des attaques ont été perpétrées par des membres de l’Opposition contre les résidences de certains dirigeants de Fanmi Lavalas au Cap-Haitien . Le docteur Julien accuse l’Opposition d’entretenir la violence au Cap pour boycotter les prochaines élections .