Visite d’inspection du président Aristide à la Direction Générale des Impôts (DGI)

Le président Jean Bertrand Aristide a effectué, le lundi 26 août 2002, une visite d’inspection à la Direction Générale des Impôts (DGI). Le chef de l’Etat voulait s’enquérir de la situation fiscale et de la corruption au niveau de cette entreprise. Au terme de sa visite, M. Aristide a annoncé des mesures de redressement allant jusqu’à la prison pour certains cadres et employés jugés fautifs. Qu’il s’agisse des impôts sur le revenu, les droits d’assises et les taxes sur les véhicules, les recettes fiscales accusent des écarts négatifs importants, c’est ce qui ressort de la visite du chef de l’Etat à la Direction Général des Impôts (DGI). Le président de la République a été surpris d’apprendre que les principaux mauvais payeurs sont des entreprises de l’Etat. Les entreprises privées sont également du lot mais les responsables de la DGI indiquent qu’elles sont dans un processus de recouvrement visant à rectifier le tir, n’empêche pour autant que certaines d’entre elles soient en dehors complètement de ce processus avec des dettes allant jusqu’à 3 milliards de gourdes. Le président Aristide reproche au directeur général de la DGI, John Desroches, son manque de fermeté en dépit d’une certaine honnêteté qu’il lui reconnait en matière de gestion. Le détournement de 3 millions de gourdes à la DGI , il y a peu, n’a pas été tiré au clair, selon M. Aristide mais cinq (5) personnes ont été révoquées dans l’administration, rappelle M. Desroches. Au bout de sa visite questions/réponses de plus de deux (2) heures, Jean Bertrand Aristide a annoncé des mesures de redressement qui font réfléchir présentement les hauts cadres. Aucun nom n’a été cité publiquement et de plus Jean Bertrand Aristide a quitté la DGI en invitant tous les employés à travailler à la satisfaction de la clientèle.

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