Une vive tension a régné vendredi dans la ville de Cap-Haïtien, après les funérailles du Président Jovenel Moïse , assassiné dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier.
Des barricades de pneus enflammées ont été érigées au niveau de plusieurs endroits de la deuxième ville du pays, notamment dans les entrées principales de la Commune.
Des individus, des militants, des membres de la population ont attaqué à coup de pierres, tous les véhicules qui revenaient de la cérémonie funéraire, mêmes les cortèges n’étaient pas épargnés.
Ils accusent les participants notamment les officiels venant de Port –au-prince d’être responsables de l’assassinat du Président.
Des tirs d’armes automatiques ont été entendus.
La Police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule qui , très en colère, s’est révélée incontrôlable dans leurs actions contre le passage des cortèges officiels formés de personnalités de divers secteurs venues assistées à cérémonie.
« Ils ont tué notre président, nous réclamons justice », a scandé un jeune âgé d’une vingtaine d’années environ.
Plusieurs entreprises commerciales ont été attaquées et pillées par les protestataires, selon des informations recueillies sur place.
Une forte présence policière a été observée dans la deuxième ville du pays , mais ce qui n’a pas empêché leurs valoir leurs revendications et d’exiger que justice rendue et que lumière soit faite sur l’assassinat du président Jovenel Moise tué le 7 juillet dernier en sa résidence privée à Pèlerin 5, Pétion-Ville.