Les leaders de plusieurs organisations de la vie nationale ne cessent de tirer la sonnette d’alarme en ce qui concerne la cherté de la vie.Parallèlement les autorités haïtiennes ont fait montre de leurs inquiétudes et promettent des programmes pour redresser la situation. Le ministre du commerce et de l’industrie, Wilson Laleau, se conscient de l’ampleur de la cherté de la vie qu’il considère désormais comme un problème social.La cherté de la vie est un fléau, un problème sociale majeur, insiste M. Laleau qui rappelle la faiblesse de l’économie haïtienne. M. Laleau, qui pourtant est un économiste, attire l’attention sur les causes multiples de ce problème.Il souligne que la sécheresse à l’échelle mondiale et l’augmentation constante de la production de biodiesel sont des facteurs déterminant dans la rareté et la hausse des prix des céréales.En plus des facteurs externes, le ministre Laleau signale que le secteur agricole a enregistré des pertes énormes en raison de la sécheresse et du passage de la tempête Isaac. L’Etat n’est pas impliqué dans la production des biens, fait remarquer le ministre rappelant que les prix de ventes dépendent des prix d’achat des produits sur le marché international.Ainsi l’importation des produits de consommation courante a contribué a une importation de l’inflation. Le ministère du commerce s’évertue à trouver des solutions à moyen et long terme pour ce problème.Le ministre Laleau annonce qu’un document définissant les stratégies pour éviter des pénuries sera soumis au Premier Ministre.Les raretés entraînent des hausses de prix intempestives et sont difficiles a gérer concède M. Laleau. Dans le même temps, le ministère de l’agriculture entend implémenter un programme visant à encourager une meilleure production et distribution des produits locaux dans les régions. LLM radio Métropole Haïti
Wilson Laleau affirme que la cherté de la vie est un problème social majeur
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