Plusieurs dizaines milliers de personnes vivent encore sous les tentes 11 ans après le violent séisme du 12 janvier 2010. Aucune statistiques n’est disponible pour ces individus qui vivent pratiquement en marge de la société.
Ces personnes vivent dans le dénuement total. Les tôles, planches ou bâches qui composent leurs maisons sont en mauvais état. Dans un site d’hébergement un reporter de radio Métropole à constaté que les occupants dormaient sur des blocs au lieu de matelas.
Dans site spécial pour les handicapés non loin de la route de l’aéroport les résidents regrettent qu’ils soient abandonnés par l’État. Le site, qui ne devrait durer que 2 ans, en est à sa 11 eme année.
Les citoyens précaires qui vivent encore sous les tentes sont considérés comme les plus vulnérables. Ils n’ont bénéficié d’aucun programme de relocalisation réalisé par le gouvernement avec l’appui de la communauté internationale. Les conditions de vies infrashumaines dans les sites d’hébergement font malheureusement partie du décor dans les communes.
Confrontées à des problèmes urgents dont l’insécurité et l’insalubrité les Mairies semblent faire peu de cas de des milliers de compatriotes qui risquent d’être encore sous les tentes délabrées lors de la 20 ème commémoration de la catastrophe.
LLM / radio Métropole Haïti