Les autorités de Petit-Goave et les représentants de la société civile lancent un appel au calme à la population suite aux graves incidents du dimanche 20 mars 2005 caractérisés par un affrontement sanglant et meurtrier entre Casques bleus et ex-militaires. Dans un communiqué publié, dimanche, les responsables de Petit-Goave et les membres de la société civile disent déplorer le fait que l’opération soit menée dimanche alors qu’ils étaitent en pourparlers avec les militaires démobilisés. L’un des maires Montigène Sincère affirme que les notables de la ville avaient le mandat du gouvernement de négocier. Les militaires démobilisés qui occupent le commissariat de police de la ville depuis août 2004 ont à plusieurs reprises refusé de quitter les lieux et plusieurs tentatives de négociation ont échoué. Le commissariat est désormais sous le contrôle de la force de la force de l’ONU ( Minustah) et de la police nationale. La ville de Petit-Goâve est stratégique. Il s’agit d’un passage obligé pour atteindre le sud du pays par voie terrestre. L’opération de la Minustah à Petit-Goâve survient une semaine après que les militaires du Nord eurent déposé les armes et décidé d’intégrer le programme de réinsertion du gouvernement intérimaire. Dimanche, les ex-militaires en poste à Saint-Marc ont exprimé le désir de déposer les armes après négociation avec les autorités.
Appel au calme à Petit-Goâve après les violences de dimanche
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