Opération militaire à Petit-Goâve : La communauté internationale appuie l’action de la Minustah

La communauté internationale a appuyé l’action menée, le dimanche 20 mars 2005, par la Minustah contre les militaires démobilisés qui s’est soldée par la mort d’un Casque bleu et de deux ex-militaires. L’international dit également soutenir le gouvernement intérimaire. Le gouvernement des Etats-Unis exprime ses profondes condoléances aux familles et aux collègues des soldats des Nations-Unies qui ont été « lâchement tués », dimanche. « Nous sommes consternés par ces actes de violence contre les forces de maintien de la paix qui ont lieu dimanche 20 mars 2005, souligne l’ambassade des Etats-Unis en Haïti. « Nous réaffirmons notre solidarité avec les Nations Unies et le gouvernement intérimaire qui oeuvrent en vue d’apporter la paix et la stabilité en Haïti », termine ce communiqué de presse de l’ambassade des Etats-Unis autour des graves incidents de Petit-Goave et de Terre Rouge au cours desquels deux soldats de la Minustah ont été tués. L’ambassadeur du Canada déplore les incidents de Petit-Goave qui ont coûté la vie aux Casques bleus et aux militaires démobilisés. Selon le diplomate Claude Boucher qui était en visite dimanche à Jacmel, ces évènements témoignent de la complexité de la mission de la Minustah en Haïti. L’ambassadeur Boucher supporte l’action de la Minustah. Même son de cloche à Paris. Le Ministère des Affaires Etrangères par le biais de son porte-parole Hervé Ladsous a qualifié d’ « acte lâche » la mort des deux casques bleus. Pour le Quai d’Orsay, les opérations de dimanche « constituaient un préalable indispensable à la mise en œuvre, à l’automne 2005, d’un processus électoral permettant réellement à l’ensemble des Haïtiens, sur l’ensemble du territoire, de s’exprimer librement ».