Le Centre d’Etudes politiques et diplomatiques (CEPOD) réalise un sondage sur la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti, qui a été autorisée par le conseil de sécurité de l’ONU à travers une résolution.
Des enquêteurs du Centre d’Etudes politiques et diplomatiques (CEPOD) sont déjà déployés sur tout le territoire national afin d’interroger les membres de la population sur le déploiement prochain de cette mission.
A travers cette enquête le Centre d’Etudes politiques et diplomatiques (CEPOD veut collecter des données auprès de la population, afin de recueillir leur opinion.
Pour le moment il faut souligner qu’aucune date précise n’a été retenue pour le déploiement de cette force.
Le président du Kenya William Ruto continue d’exiger des fonds avant déploiement.
Il a sollicité devant le Parlement européen des appuis budgétaires expliquant qu’il faudra déployer plus de 5000 hommes dans le cadre de la mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS).
Le chef d’Etat kenyan invite l’UE à soutenir la force en vue d’aider Haïti à résoudre le problème de l’insécurité qu’il connaît depuis un certain temps.
Le Parlement kényan avait approuvé le 16 novembre dernier le déploiement d’un millier de policiers en Haïti, dans le cadre d’une mission soutenue par l’ONU.
Ce déploiement reste toutefois suspendu par la Haute Cour de Nairobi qui examine un recours déposé par un opposant.
La Haute Cour doit se prononcer sur ce recours le 26 janvier 2024.
Les avis des spécialistes divergent sur la lenteur du gouvernement kenyan et de la communauté internationale à mettre en place la force multinationale.
Pour le spécialiste en relation internationale M. Fritz Dorvilier, le Kenya saisi toutes les opportunités pour faire monter les enchères en ce qui a trait aux préparatifs.
Il anticipe de nouvelles exigences suite aux récentes inondations qui ont fait plus de 120 morts.
À ses yeux le Kenya cherche à tourner en rond les nations unies en s’appuyant sur des prétextes notamment juridiques.
Tel n’est pas l’avis de M. Pierre Antoine Louis, également spécialiste en relation internationale. Il fait remarquer que les gouvernements kenyan et américain doivent faire face à des défis internes. Mais ceci n’empêche pas cela. Il croit que les préparatifs se poursuivent en vue du déploiement de la mission.
M. Louis reconnaît que des défis logistiques persistent et qu’il faudra du temps pour y remédier. Il ne considère pas la force multinationale comme un désavantage faisant valoir qu’une force onusienne pourrait nécessiter plus de temps.
M. Louis insiste sur la nécessité pour que les élites haïtiennes prennent en charge la gouvernance du pays et cessent de s’appuyer sur la communauté internationale.
Il faut souligner que La (MMAS) doit être déployée pour une période initiale de douze mois). La résolution 2699 (2023) précise que ce déploiement se fera en coopération et coordination étroites avec le Gouvernement haïtien et « dans le strict respect du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme.