Clôture de la première rencontre internationale sur le modèle de prise en charge des victimes de la violence intra-familliale

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Les participants haïtiens et étrangers se déclarent satisfaits des trois jours de travail. Ils espèrent que les résolutions adoptées permettront de faire avancer la lutte. Les ministères concernés en l’occurence la condition féminine et les affaires sociales ont constitué un comité en vue de l’élaboration d’un plan national de lutte contre la violence intra-familliale en Haïti. A la conférence de Ritz kinam II les 27, 28 et 29 novembre, les participants, en majorité des femmes, ont décidé de poursuivre les réflexions en vue d’atteindre les objectifs fixés: élaborer un plan national de lutte contre la violence intra-familliale et assurer son application. En ce sens, la coopération technique entre Haïti et les autres pays de la région dans ce domaine devrait être renforcée. La lutte contre la violence intra-familliale sous-entend la prise en charge non seulement des femmes mais aussi des enfants, des personnes âgées, des handicapés maltraités, traumatisés. Vue l’ampleur d phénomène , cette violence dans les foyers est considérée comme un grave problème de santé publique. Les résolutions adoptées à l’issue des trois journées de travail ont permis d’identifié trois modèles de prise en charge de la violence intra-familliale. Haïti tiendra compte du modèle le plus approprié à sa réalité précise la ministre à la condition féminine, Ginete Rivière Lubin. Elaborer un plan national de lutte contre la violence intra-familliale est une chose, mettre en place des structures de prise en charge des victimes est en une autre . Un travail qui ne peut s’effectuer sans la participation de tous les secteurs vitaux de la nation. Madame Lubin annonce que son ministère va travailler avec tous ses partenaires. La ministre à la condition féminine appelle enfin les hommes intolérants, sévères, impulsifs à rejoindre les femmes dans leur lutte pour une société sans violence.

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