Crise politique: toutes les options sont sur la table , dit le groupe des 184

Le groupe des 184 organisations et institutions de la Société Civile travaille à la formulation d’une proposition de sortie de crise . Désormais , toutes les options sont ouvertes y compris le départ du président Jean Bertrand Aristide. Ces propos du vice-président de l’Association des Industries d’Haiti ( ADIH) , Hans Tippenhauer, surviennent au lendemain de l’annonce de la formation du conseil électoral sans la présence de l’Opposition qui réclame le départ du chef de l’ Etat . M. Tippenhauer qui représentait le groupe des 184 organisations et institutions de la société civile rassemblant douze (12) secteurs vitaux à la manifestation anti-gouvernementale au Cap-Haitien de l’Initiative Citoyenne, le samedi 9 février 2003, en a profité pour déplorer l’attitude de la police lors de cette marche dispersée à coups de tirs d’armes à feu et de gaz lacrymogène . De son côté, l’Initiative Citoyenne (IC) a également dénoncé le comportement de la police notamment celui du nouveau directeur départemental , Carlo Lochard. Le responsable de l’IC, Frandley Denis Julien,organisateur du “ Week-dend de l’Espoir” dit avoir dénombré une trentaine de blessés parmi les manifestants anti-gouvernemetaux . M. Julien soutient que l’attitude du pouvoir et de la police est une nouvelle preuve du caractère arbitraire du régime Lavalas . Pour le responsable de l’Opposition , ceci démontre une fois de plus que les élections ne sont pas possibles avec le régime en place en dépit de la formation du CEP qu’il considère comme une fuite en avant de la part du président Aristide. Le parti Fanmi Lavalas par la voix de son chef a.i. , Jonas Petit , déplore le comportement de la police . A noter que le parti au pouvoir n’a pas réussi à organiser , le samedi 8 février 2003 au Cap-Haitien , la manifestation en réaction à la marche de l’Initiative Citoyenne. Les lavalassiens qui avaient obtenu l’autorisation de la police ont évoqué des problèmes de planification avec les forces de l’ordre .

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