Des dirigeants politiques, notamment M. Clarens Renois et Himmler Rébu, sont préoccupés par la fin du mandat de M. Edgard Leblanc. Les deux préconisent des décisions politiques pour trouver une solution à cette crise dans la crise.
M. Rébu ne voit pas comment M. Leblanc pourrait se maintenir ou transmettre la présidence du Conseil Présidentiel de transition (CPT) à M. Smith Augustin.
Pour lui il faut une décision politique du CPT pour éviter le crash.
Le chef de file du GREH avait déjà prédit l’éclatement du CPT considérant qu’une présidence collégiale est impossible.
Le chef de file de l’Unir est tout aussi preoccupé. M. Renois plaide pour que le CPT trouve un consensus pour éviter le pire. En s’accrochant au pouvoir les trois conseillers présidents provoquent un blocage du CPT, commente t-il laissant entendre que la nation entière est embarrassée par cette affaire.
Le CPT sera frappé de caducité si rien n’est fait au cours des trois prochaines semaines, prévient le dirigeant politique.
Entre temps l’unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) ne peut faire avancer l’enquête. Hier l’ex président de la BNC a boudé une séance de confrontation dans le cadre de l’enquête. M. Raoul Pierre Louis, qui n’est pas au pays, exige comme préalable la démission des trois conseillers présidents.
LLM / radio Métropole Haïti