Des dirigeants politiques influents dénoncent l’accord du 21 décembre

2014

Plusieurs dirigeants politiques sont vent debout contre l’accord du 21 décembre 2022 en phase implémentation par le Premier Ministre haïtien M Ariel Henry. Il s’agit des principales formations politiques d’envergure nationale qui étaient fortement représentées au sein de la dernière législature.


Les partis PHTK, OPL, Fanmi Lavalas et Pitit Dessalines ont rejeté l’accord de consensus du Premier Ministre.
Ils réclament ni plus ni moins que la démission du Chef du gouvernement à leurs yeux responsable du l’enlisement de la crise.


Le dirigeant de Pitit Dessalines, M. Moïse Jean Charles, qualifie de manipulation l’accord qui selon lui ne vise qu’à satisfaire les exigences de la communauté internationale.
Il prévient qu’on ne pourra réaliser des élections sans ces principales formations politiques.


L’ex sénateur Jean Renel Sénatus, membre du regroupement compromis historique, plaide pour un accord inclusif. Il faut une entente dans la concertation.


Ces dirigeants de partis politiques accusent le Premier Ministre d’avoir encourager certaines personalités à créer de toutes pièces des partis politiques en vue de grossir le nombre d’adhérents à l’accord du 21 décembre.


M. Dano Siriac, porte parole de l’organisation du Peuple en Lutte (OPL) juge que le Premier Ministre ne se soucie pas du bien être de la population.
Les partis politiques majeurs doivent être impliqués dans un vrai accord, martele t-il.
Pour lui le Haut Conseil de la Transition ne pourra pas assurer la transition puisque cet organisme n’aura qu’une mission de consultation.

LLM / Métropole Haïti

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