Les dirigeants des partis politiques haïtiens ont fait un premier pas vers un consensus c’est l’avis de Clarens Renois.
L’étranger est fatigué de gérer la crise, explique le chef de file du parti Unir insistant sur la nécessité de trouver une solution à la crise.
Personne ne viendra nous donner une solution toute faite prévient-il plaidant pour une solution qui permette la tenue d’élections acceptables.
Le temps presse, constate ce dirigeant politique attirant l’attention sur la mise en garde du Premier Ministre jamaicain.
La communauté internationale concentre son attention sur l’Ukraine a dit en substance M. Holnes.
L’avis d’Emmanuel Menard de Forces Louverturiennes n’est pas différent. La crise sécuritaire est prioritaire parce que la population est prise en otage. La situation est intenable et la PNH ne peut faire face puisque c’est une question militaire. Selon M. Menard il faut renforcer les structures de défense nationale, à travers une coopération technique.
Plutôt pessimiste, M. Menard croit que la mission de la Caricom s’inscrit dans un cadre de discussions diplomatiques.
Constatant l’absence d’engagement clair, M. Menard réitère son appel pour un consensus entre les dirigeants politiques.
Chaque pays défend ses intérêts et veut se protéger des impacts de la crise haïtienne, argue le dirigeant politique. À son avis le déploiement de navires canadiens dans les eaux territoriales haitiennes vise à bloquer un afflux de boat people vers les pays de la caraïbe. Il ne s’agit nullement de protéger la population contre les gangs, regrette M. Menard.
LLM / radio Métropole Haïti