Aucune statistiques n’est disponible sur le nombre de résidents qui ont été contraints d’abandonner leurs maisons dans le plus grand bidonville d’Haiti.
Dans leur tourment ces citoyens ont trouvé refuge sur des places publiques, dans des églises et écoles des quartiers limitrophes. Les plus chanceux ont pu trouver refuge chez des parents.
Une folle guerre des gangs sans causes réelles plonge dans le tourment et la désolation des milliers de pauvres du bidonville de Cité Soleil.
Selon des organisations de défense des droits humains il y aurait une centaine de tués et de disparus.
C’est du jamais vu. C’est la première fois que nous assistons à des violences aussi atroce, se désole un habitant qui a pourtant été témoin d’autres affrontements entre gangs dans cette zone.
Les bandits sont entrés dans la maison et ont tué non oncle. Ils ont d’abord cassé ses pieds, puis lui ont mis un projectile au coeur, explique un enfant qui comme des milliers d’autres, a trouvé refuge sur une place publique depuis le week-end écoulé.
Un autre enfant laisse entendre que les bandits décapitent les gens qu’ils rencontrent sur leur passage.
C’est une guerre sans merci avec une violence inouïe.
Un maire rapporte que des bandits ont intercepté une ambulance et l’ont incendié avec les cadavres qui s’y trouvaient.
Les quartiers concernés par cette guerre sont Boston, Belekou et Brooklyn.
Le Maire Janeus appelle les bandits à mettre un terme au conflit ou tout au moins à favoriser la création dun couloir humanitaire pour évacuer la population.
Il appelle à une aide humanitaire pour les gens qui ne peuvent s’alimenter depuis la reprise des violences le week-end dernier.
LLM / Métropole Haïti