Des personnalités attirent l’attention sur l’importance d’un consensus politique

Plusieurs personnalités politiques appellent à un consensus politique dans le cadre de la prorogation du mandat du président Préval.Ancien membre de la constituante, l’historien Georges Michel fait remarquer que le président Préval, dont le mandat est arrivé à terme le 7 février, devrait être remplacé par le vice président de la Cour de Cassation, Georges Moise.Si le président Préval refuse de respecter l’article 149 de la constitution il doit bénéficier d’un consensus politique au cours de cette extension de 96 jours de son mandat, insiste M. Michel. Il signale qu’une intensification de la mobilisation populaire peut contraindre René Préval à abandonner le fauteuil présidentiel avant le 14 mai.Cet argumentaire est également soutenu par Edouard Paultre, président du Conseil Haïtien des Acteurs Non Etatiques (Conhane). M. Paultre est disposé à accepter une prorogation de mandat afin que le pays puisse boucler le processus électoral. Il met l’accent sur l’importance d’un consensus politique à ce stade de la conjoncture.Selon M. Paultre la finalisation du processus électoral est dans l’intérêt de la nation.Il espère que le président Préval apportera sa contribution dans la réalisation du second tour des élections législatives et présidentielles.A l’instar de M. Paultre, la journaliste Lilianne Pierre Paul, estime qu’un deal politique permet au président Préval de se maintenir au pouvoir.Rappelant que le mandat du chef de l’Etat est arrivé à terme le 7 février, la directrice de Radio Kiskeya, soutient que la mobilisation anti Préval n’a rien à voir avec la chute de la dictature de Duvalier.Tout en dénonçant les dérives et l’arrogance du gouvernement Préval, Mme Pierre Paul met en garde contre toute comparaison avec la dictature sanguinaire des Duvaliers pendant 29 ans. LLM / radio Métropole Haïti

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