La Ville de Cap-Haïtien a connu des moments de fortes tensions peu avant et après le déroulement des funérailles nationales du Président assassiné, Jovenel Moïse.

Malgré la présence des délégations de hauts dignitaires de l’Etat,  notamment du Premier Ministre Ariel Henry, des représentants de corps diplomatiques et des forces armées d’Haïti et des unités spécialisées de la Police nationale, des militants politiques ont mis la Ville en effervescence.

Outre les attaques contre les cortèges officiels et des délégations étrangères qui sont venus participer aux obsèques du Chef de l’Etat, des magasins ont été pillés et incendiés, dont Valerio Canèz qui se trouve dans la zone de Petite-Anse, banlieue de Cap-Haïtien, située non loin du site du déroulement officiel de la cérémonie funéraire du Président Jovenel Moïse.

Mais la facture des pertes enregistrées lors de l’attaque de Valerio Canez au Cap-Haïtien est de plus de 2 millions de dollars américains, selon le responsable du Centre Commercial, René Max Auguste.

L’entrepreneur reproche la passivité de l’Etat Haïtien et l’inaction des agents de la Police Nationale qui n’ont rien fait pour sécuriser et protéger le magasin. Tout le magasin a été pillé et même le bâtiment a subi de sérieux dommages suite aux incendies et aux violences des militants politiques accompagnés des membres de la population, confirme René Max Auguste.

Pourtant, le staff management de Valerio Canez promet de reconstruire le Magasin compte tenu des obligations qu’il s’octroie en vers les employés et la population du Nord

Il faut rappeler que des manifestations et des scènes de violences avaient  précédé les funérailles du Président de la République, Jovenel Moïse, jeudi, dans la deuxième ville du pays, avait  constaté une équipe de Radio Métropole dépêchée sur place à l’occasion.

Des militants politiques du pouvoir et de l’opposition, avec la complicité de plusieurs centaines de membres de la population avaient  organisé une grande manifestation jeudi, un jour avant la tenue des obsèques du président, pour demander justice pour le Chef de l’Etat torturé puis tué Chef lui, le 7 Juillet dernier.

En marge des Manifestations, les militants avaient  dressé des barricades de pneus enflammés sur la chaussée, attaqué des cortèges de plusieurs officiels peu avant le déroulement des funérailles du Président Jovenel Moïse dans la Commune de Cap-Haitien.

Ils avaient  même tenté  d’empêcher le déroulement des funérailles du Chef de l’Etat.