La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a annoncé ce mardi que le Canada imposera des sanctions supplémentaires, en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant Haïti, en réponse aux actes de corruption importants qui alimentent la crise dans le pays.
Selon un communiqué des affaires mondiales du canada Ces sanctions visent 2 membres en vue de l’élite en Haïti – les anciens ministres Berto Dorcé et Liszt Quitel.
Les sanctions leur imposent une interdiction sur les opérations, ce qui aura pour effet de geler tout avoir qu’ils peuvent détenir au Canada. En outre, ces personnes sont interdites de territoire au Canada en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.
Le Canada annonce également qu’il a des raisons de croire que ces personnes utilisent leur statut de membres en vue de l’élite économique en Haïti pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption.
Ces gangs et leurs partisans continuent de terroriser les populations vulnérables en Haïti en toute impunité et ils précipitent une crise humanitaire dans le pays, qui comprend la résurgence du choléra. Ils commettent également des actes de violence inqualifiables à l’encontre des populations touchées et empêchent la prestation de services essentiels et l’acheminement d’aide humanitaire.
Les sanctions imposées par le Canada visent à faire pression sur les personnes responsables de la violence, y compris la violence sexuelle généralisée, et de l’instabilité actuelles en Haïti. Ces personnes doivent cesser de verser des fonds et de fournir des armes aux gangs criminels en Haïti. Le Canada condamne la militarisation de la violence sexuelle en Haïti qui dévaste la vie de tant de personnes dans le pays.