Dialogue sous condition avec Lavalas, souligne un dirigeant de la société civile

Le dirigeant d’une organisation de la société civile, André Lafontant Joseph, se prononce contre tout dialogue avec les membres du secteur lavalas qui refusent de reconnaître les torts causés au pays par Jean-Bertrand Aristide et son régime déchu. M.Joseph qui était l’un des invités de l’émission « Rencontre » diffusée sur Radio Métropole, le dimanche 24 octobre 2004, a demandé formellement aux lavalassiens de faire publiquement leur mea culpa et de se démarquer des chimères qui entretiennent la violence. André Lafontant Joseph croit que le gouvernement doit faire montre de fermeté face aux secteurs de la communauté internationale qui prônent le dialogue avec Lavalas. Le Brésil à travers son chancelier Celso Amorim invite le gouvernement en place à dialoguer avec l’opposition Lavalas. M. Amorim affirme que le Brésil a l’autorité morale pour formuler une telle demande vu qu’il est sur place en Haïti avec tous les risques que cela comporte. Le Brésil commande les troupes onusiennes de la Minustah. Depuis le 30 septembre, les activistes armés lavalas qui réclament le retour de l’ex-président Aristide ont déclenché une vague de violence à Port-au-Prince ( la capitale) faisant plus de 30 morts. Certaines des victimes sont des policiers qui ont été décapités dans le cadre de ce que les chimères lavalas appellent « l’Opération Bagdad ». Le chercheur Daniel Supplice, membre du parti Génération 2004, invite la fraction saine de Fanmi Lavalas à prendre une position claire sur les violences qu’entretiennent les chimères dans les quartiers populaires comme Bel-air. Daniel Supplice,l’invité du journal du matin de ce lundi 25 octobre 2004, croit également nécessaire que le ministère de la Justice fasse connaître au public les noms des personnalités qui composent la direction de Fanmi Lavalas .M. Supplice se prononce contre toute éventuelle exclusion du secteur Lavalas toutefois il condamne sans réserve les auteurs de l’Opération Bagdad et exige des autorités des mesures drastiques pour mettre hors d’état de nuire ces individus.

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