Les haïtiens tentent bien que mal de réaliser les fêtes de fin d’année.
Des foules sont remarquées dans les marchés publics mais les marchandes se plaignent de l’incapacité des acheteurs à s’approvisionner convenablement.
Les marchandes de matériels décoratifs paient le plus lourd tribut de la crise économique.
Les haïtiens peinent à joindre les deux bouts pour se nourrir. Les prix de la viande et du giraumon notamment indispensables pour la soupe du 1 janvier sont à des prix prohibitifs.
Un jeune employé explique qu’il ne pourra pas offrir des cadeaux à ses enfants parce que ses ressources sont insufisantes.
Avec une inflation à plus de 47% les membres des classes moyennes doivent remuer ciel et terre pour répondre à leur obligation.
Les couches vulnérables des quartiers populeux ont l’habitude de recevoir une enveloppe de quelques entrepreneurs. Mais ces bienfaiteurs ont fui le pays en raison de la crise.
Les transferts de la diaspora sont indispensables en pareille époque. De nombreux compatriotes évitent de revenir au pays en raison des kidnappings et des fusillades.
Il ne reste que la partie religieuse de la fête de Noël. Les jeunes des églises pourront se réunir en petit comité pour continuer à espérer en un avenir meilleur pour le pays.
LLM / radio Métropole Haïti
Fête de Noël difficile pour de nombreux haitiens
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