De nombreux haïtiens n’osent plus formuler des voeux pour l’année prochaine. Désabusés des résidents de la capitale affichent un certain découragement en raison de la grave crise qui s’étend sur plus de trois ans.
Les Port-au-Princiens, à l’instar de leur élites et leurs dirigeants, redoutent l’avenir. Au cours des trois dernières années la crise n’a fait qu’empirer avec notamment l’assassinat du chef de l’état et le demantelement de la superstructure et des infrastructures publiques.
Les plus pessimistes s’attendent au pire en 2023.
Il n’y a pas de vie comment souhaiter bonne année, s’exclame un quinquagénaire. Il fait remarquer que les fêtes de Noël ont eu lieu sous des tonnes de détritus dans la capitale.
Toutefois il y a des irréductibles qui espèrent de lendemain meilleur. Ils souhaitent un retour d’un grand nombre de déplacés de la guerre des gangs dans leurs quartiers.
Ces citoyens espèrent un rétablissement du climat sécuritaire et la sérénité indispensables pour les écoliers et les étudiants.
Certains conditionnent un avenir meilleur à des dirigeants politiques conscients de la souffrance de la population.
Un résident de la capitale a fait valoir qu’il est de bon ton de souhaiter bon combat à ses concitoyens. C’est une façon de rappeler qu’il s’agit d’une lutte pour la survie.
LLM / Métropole Haïti