C’est la fin du monde, c’est en ces termes qu’une mère commente la cherté de la vie dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Les prix de tous les produits de premières nécessités ont connu une hausse vertigineuse au cours des derniers mois.
Cette hausse est quotidienne, s’étonne une femme qui vient d’arpenter un marché public.
On ne mange pas ce que l’on veut mais ce que l’on peut, a laissé entendre une mère de deux enfants.
Elle explique qu’elle ne peut prendre qu’un repas par jour à cause des prix trop élevés des produits alimentaires.
Cette dame est embarrassée en présence du reporter de radio Métropole puisqu’elle ne peut faire comprendre à son fils de 2 ans qu’elle n’a pas les 75 gourdes pour acheter la boîte de lait qu’il réclame.
La cherté de la vie provoque une stress et des tensions au sein de la famille et de la société.
Les membres de la classe moyenne sont touchés de plein fouet par l’inflation et la hausse des prix.
Il y a une pauperisation des classes moyennes qui ne peuvent plus répondre à des besoins élémentaires.
Les citoyens dénoncent l’insouciance des autorités qui font montre de passivité face à la crise.
LLM / radio Métropole Haïti