Des ex conseillers électoraux, frappés d’une mesure d’interdiction de départ, protestent contre la décision des autorités gouvernementales.L’ex président du CEP, Gaillot Dorsinvil et l’ex conseiller Ribel Pierre, qui n’avaient pu quitter le pays vendredi et samedi dernier critiquent des décisions illégales. M. Ribel Pierre, qui s’était présenté à l’aéroport le samedi 31 décembre 2011, révèle que son passeport a été confisqué par un officier du service d’immigration.Il s’insurge contre cette décision arguant qu’elle est illégale puisque la mesure d’interdiction de départ avait été annulée par le tribunal des référés.L’ex conseiller électoral affirme qu’il a été placé en résidence surveillée puisqu’une patrouille de la police est en stationnement devant sa résidence. Estimant qu’il s’agit de persécution politique, M. Pierre s’est toutefois dit disposé à répondre aux questions de la justice haïtienne. M. Pierre assure qu’il n’envisageait pas de fuir la justice mais de rendre visite à des parents à l’étranger. C’est également le point de vue rapporté par l’ex président du CEP au commissaire du gouvernement.M. Dorsinvil aurait promis de rentrer au pays le 7 janvier 2012. Son avocat Osner Févry, fait remarquer que la mesure d’interdiction de depart n’a aucune base juridique. Il accuse le ministre de l’intérieur, Thierry Mayard Paul, d’avoir été le principal instigateur de l’interpellation de M. Dorsinvil. Cette accusation a été rejetée par le ministre de la justice, Pierre Michel Brunache. Il rappelle que le commissaire du gouvernement a agi sur requête du ministère de la justice. Maître Févry exhorte le gouvernement à respecter les décisions judiciaires dans le cadre des efforts visant à établir un état de droit en Haïti. LLM / radio Métropole Haïti
Gaillot Dorsinvil et Ribel Pierre qualifient les poursuites d’illégales
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