Intervention meurtrière d’un groupe de bandits dans un quartier populeux

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Environ une dizaine de personnes ont été tuées et une vingtaine blessées par balle dans la soirée du jeudi 24 février 2005 à Village de Dieu, quartier de Port-au-Prince. L’action a été menée par des bandits qui avaient été chassés de la zone, selon les riverains. La plupart des victimes serait des membres de brigades de vigilance mises sur pied par des habitants armés du quartier pour faire échec aux bandits. Des témoins affirment que l’acte est posé par un chef de bande lavalas dénommé Witmay. Les habitants de Village de Dieu réclament l’installation d’un sous-commissariat de police. Durant la journée de ce vendredi 25 février, des agents de la police nationale et de la Minustah étaient déployés dans la zone. Ce même vendredi, la PNH, aidée de la MINUSTAH, a mené une opération à la rue Saint-Martin ( Bel-Air) à la « Base Cameroun » considérée comme le quartier général des activistes armés lavalas de l’Opération Bagdad. Six (6) présumés bandits auraient été tués et deux (2) policiers blessés par balle lors des échanges de tirs. Après l’opération, les partisans armés d’Aristide ont organisé une manifestation favorable à son retour au pouvoir et hostile à la police nationale et à la force de l’ONU. Ce vendredi 25 février, les activistes armés lavalas qui promettent des jours difficiles ont provoqué la panique dans plusieurs quartiers de la capitale en tirant un peu partout. Cinq (5) présumés avaient tués par la police, jeudi, lors d’une opération à la Saline à Village de la Paix dans la zone du warf de Jérémie. Après l’opération, des habitants de la zone ont manifesté leur joie surtout après la disparition du chef de bande dénommé Pépa.

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