Jacques Sauveur Jean lance un parti nationaliste

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La question de couleur s’inscrit en grands caractères dans le débat politique haïtien avec la nouvelle formation politique, Parti des artistes et des paysans (PAP).
L’ex sénateur Jacques Sauveur Jean, à la fois artiste et paysan, abandonne le PHTK afin de mieux défendre les intérêts des couches vulnérables.
Sa devise est sans équivoque prospérité dans un pays nègre, par les nègres et pour les negres.


S’il se défend d’être xénophobe, M. Jean critique l’arrogance des representants de la communauté internationale et la minorité possédante qui selon lui occupent la Présidence depuis l’assassinat de Jovenel Moïse.


Dans le cadre de sa démarche M. Jean prône une nouvelle constitution tenant compte des
racines africaines de 95% de la population.
L’objectif est de mettre un terme au système actuelle qui empêche au noirs d’accéder à la prospérité.


Il explique cependant que son projet n’est pas d’exclure les minorités mais de favoriser une répartition équitable des richesses.
La nouvelle structure politique de M. Jean lui permet de s’affranchir du Parti PHTK de l’ex president Michel Martelly.


Il promet que son parti ne recevra pas des dons des élites possédantes désireux de contrôler toutes les sphères des pouvoirs politiques.
Originaire du Nord Est à l’instar de Jovenel Moïse le chanteur populaire entend combattre les oligarques corrompus qui asservissent l’état et la population.


Je suis un noiriste, un nationaliste natif natal, lance t-il promettant de poursuivre la lutte engagée par M. Moïse.
Quelques heures avant son assassinat le président Moïse m’avait dit de continuer le combat s’il tombe, révèle M. Jean.

LLM / Métropole Haïti

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