Le Conseil Supérieur de la Police Nationale d’Haiti (PNH) n’a pas répondu à l’invitation de la Commission Police et Sécurité de la Chambre Basse , le jeudi 21 février 2002. Les parlementaires voulaient s’entretenir avec les responsables de la PNH sur la détérioration des rapports entre députés et policiers. L’attitude du haut commandement de la PNH a provoqué le mécontentement du député de la deuxième circonscription de Port-au-Prince, Lionel Etienne. Pour sa part, le président a.i. de la Chambre Basse , Félito Doran tente de calmer le jeu. M. Doran estime qu’un retard puisse être enregistré dans l’acheminement de l’invitation aux responsables de la police. Le directeur général de la PNH , Jean Nesly Lucien , nie avoir reçu une invitation formelle de la Chambre Basse pour participer à une séance de travail, le jeudi 21 février. M. Lucien se dit prêt à rencontrer les députés pour débattre des questions liées à la sécurité et aux relations entre les deux (2) institutions. Interrogé par Radio Métropole sur la marche de l’enquête sur l’assassinat du député des Gonaïves , Marc André Dirogène , le responsable de l’institution policière a révélé que deux policiers avaient été appréhendés. Ces agents de l’ordre, poursuit le directeur général de la PNH, avaient été conduits sur les lieux du crime à Nazon (quartier de Port-au-Prince) pour être identifiés par des témoins qui affirment qu’ils ne sont pas les auteurs de l’assassinat . Toutefois, des témoins ont rapporté à Radio Métropole que des inconnus armés ont tiré dans la nuit du jeudi 21 février sur des laveurs d’auto dans la zone blessant deux (2) d’entre eux . Le député Marc André Dirogène dont les funérailles sont prévues mardi prochain a été tué par balles le dimanche 17 février dernier par un individu circulant à moto qui s’était présenté comme un policier , selon des habitants du quartier de Nazon .
La Chambre des Députés et la Police Nationale d’Haiti (PNH) tentent d’améliorer leurs relations
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