La CNDDR prête à négocier avec les chefs de gang

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La commission Nationale de désarmement demantelement et Réinsertion (CNDDR) est prête à négocier au nom de l’état haïtien avec les chefs de gang, affirme M. Jean Rebel Dorcenat.
Il soutient que la crise humanitaire est grave et que de nombreuses personnes meurent chaque jour.
Nous ne pouvons plus attendre, dit-il appelant à des négociations sincères avec les bandits.


Dans les autres pays on négocie avec les bandits, a martelé M. Dorcenat faisant valoir que la communauté internationale avait déjà lancé un appel pour des négociations en ce sens.


Interrogé sur le thème des discussions M. Dorcenat a soutenu que tous les sujets devront être debattus lors des échanges.
Il ne s’agit plus uniquement de favoriser la livraison du carburant, a expliqué le commissaire attirant l’attention sur les conditions précaires dans les bidonvilles.
De l’avis de M. Dorcenat il faut adresser les conditions de vies des couches vulnérables de la population.


Les revendications des chefs de gang sont diverses et variées allant de l’emploi de nombreux proches à l’intégration au gouvernement en passant par l’amnistie.


La CNDDR bénéficie de l’appui technique du Binuh mais les commissaires n’ont jamais reçu de rémunération de l’état depuis 31 mois.

LLM / radio Métropole Haïti

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