Rien à signaler en ce qui a trait à la grève des organisations de la société civile pour réclamer le rétablissement de la sécurité à Martissant.
Après l’expiration du sursis, de 15 jours accordé au gouvernement, les leaders de la société civile dans le sud sont plongés dans un profond mutisme.
Aucune annonce pour relancer la mobilisation dans les 4 départements de la péninsule sud.
Des conflits internes avaient ébranlé les deux structures qui avaient été en première ligne de la levée de bouclier.
Au rassemblement des commerçants du sud, le porte parole, Calixte Fergusson, a été demis de ses fonctions.
Le RCS est en opposition à la chambre de commerce sur le dossier du sursis au gouvernement.
Les uns ont voulu vérifier la bonne foi des autorités les autres voulaient lancer la grève immédiatement le 1 juin.
15 jours plus tard rien n’a changé. Pire les prix du carburant et des produits de premières nécessités continuent de grimper.
La mobilisation a été cassée par les négociations des autorités gouvernementales et policières.
La société civile a peut être perdu des plumes dans cette affaire.
Le momentum a sans doute été perdu par les leaders de la société civile.
LLM / radio Métropole Haïti
La mobilisation cassée dans le sud
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