La porte-parole de la PNH qui intervenait lors d’un point de presse, le mercredi 12 janvier 2004, a déploré le fait que ce problème ne soit pas abordé dans toute sa dimension. Le docteur Gessie Cameau Coicou appelle tous les secteurs de la société à lutter contre le phénomène du viol. Des jeunes femmes et même des fillettes sont violées à un rythme inquiétant dans la région métropolitaine. Plus d’une cinquantaine par mois, selon des organisations féministes qui, à plusieurs reprises, ont tiré la sonnette d’alarme. La PNH à elle seule ne peut pas combattre ce phénomène qui gagne du terrain depuis le déclenchement de l’opération Bagdad, fait remarquer la porte-parole de l’institution policière. Aussi, exhorte-t-elle tous les secteurs à appuyer les efforts déployés par les instances concernées en vue de mettre un terme à cette situation. Les agressions sexuelles représentent non seulement un problème de sécurité mais aussi et surtout un problème de santé publique. La porte-parole de la PNH, en tant que médecin, est bien placée pour souligner les graves conséquences de tels actes sur l’intégrité physique des victimes. Toute femme ou adolescente violée par des bandits doit, dans les vingt-quatre heures qui suivent l’agression sexuelle, se présenter dans un centre de santé pour obtenir un traitement préventif contre les IST/VIH/SIDA.
La Police Nationale d’Haïti (PNH) préoccupée par la hausse des cas de viol dans la région métropolitaine de Port-au-Prince
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