Le ministre des Affaires Etrangères, Joseph Philippe Antonio , reconnait l’impossibilité de réaliser actuellement des élections dans le pays . Dans une interview accordée à Radio Métropole en prélude à une rencontre cette semaine avec les représentants des neuf (9) secteurs devant composer le Conseil Electoral Provisoire (CEP) , le chancelier a admis que les conditions n’étaient pas réunies aujourd’hui pour la tenue des législatives et locales comme le désire le Président de la République , Jean Bertrand Aristide, pour le premier semestre de 2003. Toutefois, Joseph Antonio soutient que les élections peuvent se dérouler au cours de cette année . Et à la réunion du vendredi 31 janvier , le gouvernement envisage de convaincre les secteurs concernés par la formation du CEP à intégrer le processus en proposant une approche simultanée à savoir : constitution du CEP et respect des engagements du gouvernement en matière de sécurité . A quarante huit (48) heures de la rencontre , deux (2) des cinq (5) secteurs de la Société Civile avaient reçu l’invitation du gouvernement. La Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haiti qui coiffe le secteur patronal n’était pas encore touchée officiellement du dossier . Toutefois, son président , Maurice Lafortune , se déclare favorable à toute démarche visant l’entente . La Société Civile n’a pas encore adopté une position sur la question . Une réunion d’évaluation de la situation s’est déroulée dans l’après-midi du mardi 28 janvier . L’Opposition qui devrait avoir deux (2) représentants au CEP , selon toute vraisemblance, ne participera pas à cette rencontre . Elle met en garde la Société Civile contre toute manoeuvre de division de la part du Pouvoir et rappelle qu’elle ira aux élections sans la présence de Jean Bertrand Aristide au Pouvoir .
La tenue des élections n’est pas possible à l’heure actuelle , concède le chancelier haitien
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