L’Opération Bagdad lancée par les activistes armés lavalas depuis le 30 septembre effraie plus d’un. Directeurs d’établissements, parents et élèves vivent dans l’angoisse. C’est le stress généralisé chez les élèves et directeurs d’écoles de la capitale face à l’insécurité. Le lundi 11 octobre, des bandits armés lavalas ont encore semé la panique et troublé le fonctionnement des écoles qui ont dû renvoyer leur effectif. Des parents d’élèves ont été agressés par des individus armés dans certains quartiers populaires. Cette situation ne fait que plonger les responsables d’établissement scolaires dans le désarroi. Clôture consolidée, barrière en fer forgé à plus de 2 mètres de haut et agents de sécurité pour protéger l’enceinte de certaines écoles. Malgré ces précautions, des responsables d’établisement demandent aux autorités en place de jouer leur partition afin que les élèves soient aussi en sécurité dans les rues en sortant ou en rentrant chez eux. Depuis le 13 septembre dernier, date officielle de la réouverture des classes à nos jours, les écoles privées et publiques de la zone métropolitaine ont du mal à fonctionner.
La vague de violence qui déferle sur Port-au-Prince met à mal le fonctionnement des établissements scolaires
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