Lambert deplore l’infirmité juridique de l’État

L’état haïtien est en infirmité juridique, c’est en ces termes que le président du Sénat haïtien, M. Joseph Lambert, a qualifié l’imbroglio au sommet des pouvoirs de l’État.
L’agronome qui est à la fois entrepreneur et dirigeant politique dispose d’informations sensibles pour dresser le diagnostic de la situation.


Le Parlement est dysfonctionnel en dépit de la légitimité des 10 élus, constate le parlementaire qui joue pieds et mains pour que le Sénat poursuive son action au sein de l’État.


En ce qui a trait à l’exécutif M. Lambert soutient que ce pouvoir est bancal et infirme. Il décroche à nouveau des flèches contre le Premier Ministre Ariel Henry qu’il considère comme un chef de gouvernement liquidant les affaires courantes sans un président.


Le pouvoir judiciaire est également dysfonctionnel . Il n’y a ni président ni vice président de la Cour de Cassation. Le dysfonctionnement de la Cour de cassation provoque l’asphyxie du Conseil supérieur du Pouvoir judiciaire (CSPJ).


L’infirmité se matérialise par l’incapacité de diriger l’état. Aucune autorité constitutionnelle ou légitime n’est en poste pour défendre les intérêts de la nation.


Le président du Sénat assure que seul le consensus peut permettre de trouver la solution à cette crise multidimensionelle. Il continue de dialoguer avec les leaders des divers accords politiques en vue de parvenir à ce consensus.


Par le dialogue le président du Sénat veut renverser le Premier Ministre Henry à ses yeux un obstacle au efforts de résolution de la crise.

LLM / Métropole Haïti

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