« Tristesse et révolte » sont les sentiments exprimés par des habitants de Port-au-Prince après l’assassinat, mercredi après-midi, d’un bébé de 18 mois par des bandits armés lavalas, au bas de Delmas. Les personnes interrogées autour de ce meurtre s’en prennent au gouvernement intérimaire haïtien qui, selon elles, n’arrive pas à maitriser les bandits armés qui opèrent depuis plusieurs semaines à la capitale dans le cadre de l’opération Bagdad. »Le sangs a trop coulé », déplorent bon nombre des personnes interrogées par Radio Métropole, jeudi. Il faut que les dirigeants du pays renforcent leur détermination à assurer la sécurité de la population face à ces individus dangereux, ajoutent ces résidents de Port-au-Prince. Trois personnes dont un bébé de 18 mois ont été tuées par des membres de l’opération Bagdad, mercredi 10 novembre. Des morts qui allongent la liste des victimes de cette opération entamée depuis le 30 septembre dernier pour obtenir le retour du président déchu Jean Bertrand Aristide.
L’assassinat à Port-au-Prince d’un bébé de 18 mois révolte plus d’un
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