Les activistes armés lavalas recrutent des enfants pour semer le deuil à Port-au-Prince, l’Unicef se dit inquièt

L’Unicef a dénoncé, jeudi, l’utilisation des enfants par les gangs armés qui entretiennent la violence dans les quartiers populaires de Port-au-Prince. Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance annonce la mise sur pied de programmes sociaux dans certains bidonvilles de la capitale pour accompagner ces enfants et adolescents qui participent aux actes répréhensibles orchestrés par les membres de l’opération Bagdad. La représente de l’Unicef en Haïti, Françoise Groolos, qui intervenait sur les ondes de Radio Métropole, jeudi, a également dénoncé les actes de violence exercés contre des enfants ces derniers mois. Des enfants de moins de 16 ans lourdement armés sont remarqués dans certains quartiers populaires aux côtés des bandits qui opèrent dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Cette situation est dénoncée par la Police nationale et des organisations de défense des droits de l’homme.

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