Le bilan des victimes des récentes inondations s’alourdit

Quatorze (14) personnes sont portées disparues alors que le nombre de morts dont les procès verbaux ont été établis s’élève désormais à vingt-trois (23). Pour alléger le sort des familles sinistrées, le gouvernement prend en charge les funérailles des victimes. En plus des produits de première nécessité, chaque famille de victime reçoit une enveloppe de cinq (5) mille gourdes pour l’organisation des obsèques, précise la responsable du bureau de la protection civile, Yolène Suréna. Le docteur Suréna indique également que les opérations de secours et de distribution de vivres alimentaires se déroulent avec le support de la Croix Rouge Haïtienne, du ministère de l’intérieur et des mairies des villes du Sud et de la Grand Anse affectées par les inondations. Parallèlement, les autorités compétentes interviennent pour réhabiliter les insfrastructures sévèrement endomagées par les intempéries. Le ministre de l’intérieur ,Jocelerme Privert, et la responsable du bureau de la protection civile ,Yolène Suréna, reconnaissent que des mesures doivent être adoptées pour prévenir les cas d’inondations. Le gouvernement pense à lancer une campagne d’éducation de grande envergure pour informer et faire comprendre la nécessité de respecter les consignes qui sont passées dans le cadre des catastrophes naturelles. Le ministre de l’intérieur Jocelerme Privert parle même de mesures drastiques pour contraindre les gens à éviter les zones à risque. Les cas d’inondations dans le Sud, la Grand-Anse et d’autres régions du pays se répètent presque tous les ans mais à des degrés beaucoup plus inquiétants. Il suffit d’une ou deux petites averses pour que l’on se rende compte à quel point l’environnement haïtien est sérieusement endommagé. Les pouvoirs publics tardent à adopter les mesures nécessaires pour stopper la détérioration de l’environnement en Haiti .

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