Des dirigeants d’une quinzaine d’organisations de la société civile haïtienne impliquées dans l’observation électorale ont eu hier une séance de travail avec les responsables du Conseil Electoral Provisoire (CEP). Le directeur exécutif du CEP, Mosler George, exhorte les responsables d’organismes d’observation électorale à ne pas communiquer les tendances du vote.Cette disposition est prévue par le décret électoral, insiste t-il faisant valoir que seul le CEP a la compétence pour publier des résultats partiels et définitifs. Les autorités électorales souhaitent que les observateurs réalisent leur travail en toute indépendance.En ce qui a trait aux accréditations, les badges sécurisés permettront également de déterminer si un observateur a déjà voté. Plusieurs organisations de la société civile dont le RNDDH, CNO, IMED, Ocide et Collectif 4 décembre étaient représentées à cette rencontre. Un des dirigeants du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, a attiré l’attention sur les violences enregistrées durant la campagne électorale.Il se dit préoccupé par cette situation et dénonce une fois de plus des agents de l’Unité BOID qui avaient été impliqués dans des actes de violence. Les dirigeants des organismes d’observation ont fait part de leurs inquiétudes en raison du déficit de crédibilité des conseillers électoraux. De leurs cotés les responsables de l’organisme électoral ont fait état de nouvelles dispositions adoptées afin de corriger les erreurs du premier tour des législatives.La distribution de cartes aux mandataires des partis politiques deux semaines avant le scrutin est de nature à favoriser un bon déroulement des opérations électorales.Le directeur du CEP a invité les observateurs à être des témoins pouvant permettre de sanctionner les éventuels auteurs de violences ou de fraudes. LLM / radio Métropole Haïti
Le CEP souhaite une bonne collaboration des observateurs
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