Le conseil de l’Université forme une commission de négociations pour tenter de juguler la crise

Le gouvernement n’a pas réussi à installer au Rectorat les membres de la commission provisoire de gestion de l’Université comme prévu , le mercredi 31 juillet 2002. Le conseil de l’université et des étudiants opposés à la mesure du pouvoir avaient décidé de se réunir pour faire échec à la tentative de Lavalas. L’installation était fixée par la ministre de l’Education Nationale, Myrtho Célestin Saurel, pour 11 heures . Mais bien avant l’heure, le recteur sortant Pierre Marie Paquiot, des doyens de plusieurs facultés, des professeurs et étudians membres du Conseil de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) étaient déjà sur place. La ministre de l’Education avait dépêché en éclaireur son directeur général Camille Gouin qui déclara à la presse que sa présence n’était que simple curiosité. Entre-temps ,première séance de travail des membres du conseil de l’UEH qui n’ont pas mis du temps à adopter une décision dans la perspective de résolution de la crise .La formation d’une commission de négociation est annoncée par le professeur Christian Rousseau . “Avec la formation de cette commission, nous faisons une tentative d’ouverture et de dialogue, maintenant il appartient à l’exécutif de réagir par rapport à cette proposition”, a lancé M. Rousseau, membre de l’instance suprême de l’Université. En attendant, le conseil dit fonctionner comme par le passé. Parallèlement, dans la cour du Rectorat, les membres de la Fédération des Etudiants Universitaires montent la garde. Un policier et un employé du ministère de l’Education qui tentaient d’investir l’enceinte du bâtiment ont été repoussés. Plusieurs véhicules de la Police et du ministère de l’Education étaient également postés devant le Rectorat qui est occupé à son tour par les étudiants de la Fédération des Etudiants Universitaires (FEU) après ceux du Comité Inter-faculté (CIF).

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