Le décret risque d’aggraver la crise préviennent des specialistes

C’est un verre à moitié plein ou à moitié vide. Le décret portant création du conseil présidentiel est diversement interprété par les acteurs politiques et les spécialistes.
Pour certains les modifications, du document initial, portent un coup d’arrêt au processus.
Cependant le représentant du secrétaire général de l’ONU, les États Unis, le Canada et la France se réjouissent de la promulgation du décret dans le journal officiel Le Moniteur.
De leur côtés les partis et regroupements politiques, impliqués dans l’accord du 3 avril 2024, créant le conseil présidentiel, dénoncent les modifications et la non publication de l’accord. De plus l’arrêté, qui serait édicté dans le journal, n’a pas été rendu public.
Le juriste Pierre Antoine Louis s’étonne que le gouvernement s’octroie le droit de réaliser le vetting des membres du conseil. La crise est sur le point de s’intensifier, prédit M. Louis regrettant  l’intransigeance des protagonistes qui ignorent les souffrances de la population.
De l’avis du juriste, M. Camille Leblanc , le décret remet en scelle le Premier Ministre Ariel Henry qui doit avoir une part active dans la transition. Il pourra réaliser son départ de manière ordonnée.
De son côté l’ex ambassadrice des États Unis, Mme Pamela White, presse le gouvernement américain de réclamer la démission de M. Henry en vue de débloquer le processus de transition.
LLM / radio Métropole Haïti

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