La justice ne vit pas de scandale mais au cours des dernières années de nombreux dossiers judiciaires ont été debattus dans les médias par des avocats et même des juges. En maintes occasions des rapports d’enquêtes de police judiciaire ont été communiqués dans les médias.
Cependant le juge est astreint au devoir de réserve. Ce qui signifie qu’il doit garder le silence ou faire montre de retenu dans ses prises de positions.
Le devoir de réserve du magistrat est une garantie pour le justiciable, soutient maître Patrick Laurent.
Le juge doit être au dessus de la mêlée pour cela il doit se garder de prendre position publiquement pour un parti politique entre autre.
Le juge ne doit pas commenter les dossiers portés par devant lui ou d’autres magistrats.
Le devoir de réserve est obligatoire pour le juge qui ne peut pas même justifier une décision de justice.
À cet effet le juge doit éviter les médias.
Toutefois certains magistrats dont les commissaires du gouvernement et les doyens des tribunaux bénéficient d’autorisation légale pour informer la population sur les activités du système judiciaire.
Dans ce cas il ne s’agit pas de commenter les dossiers.
Afin de d’assurer de l’indépendance du magistrat le législateur empêche au juge d’exercer une autre profession à l’exception de celui d’enseignant.
C’est le CSPJ qui a pour mission de d’assurer le bon fonctionnement de la justice. Hier le CSPJ a rendu public un document de déontologie des magistrats.
L’indépendance du magistrat est implémenté par le CSPJ et le magistrat lui même. Le juge est indépendant par rapport à tout y compris par rapport au CSPJ, a fait valoir maître Laurent. Au delà des institutions le juge est garant de son indépendance. <br><br> LLM / radio Métropole Haïti