Le gouvernement lavalas se montre confiant quant à une reprise des négociations de sortie de crise avec l’opposition

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Le pouvoir dit mettre tout son poids dans la balance en vue de favoriser une solution définitive à l’impasse actuelle. Des contacts informels sont menés auprès des membres de la Convergence ces derniers jours, affirment des responsables Lavalas . Les dirigeants du parti Fanmi Lavalas semblent prendre conscience de la gravité de la crise qui affecte toutes les institutions de la République. Le pays est à bout de souffle et on craint le pire dans les prochains mois sur le plan socio-économique. Personne n’a intérêt dans le pourissement de la situation même le chef de Fanmi Lavalas Jean Bertrand Aristide, reconnaissent des proches du pouvoir. Aussi, se mobilisent-ils, pour éviter que le mandat de M. Aristide ne s’achève en queue de poisson. Joseph Philippe Antonio, ministre des affaires étrangères démissionnaire, soutient que le mandat du chef de l’Etat ne va pas être caractérisé par la poursuite des négociations et indique que le gouvernement a une échéance , l’organisation des élections législatives en novembre de cette année. M. Antonio poursuit que la volonté au niveau du pouvoir est manifeste et indique que lavalas fera tout ce qui est possible pour éviter le chaos. Le ministre des affaires étrangères qui a annoncé la possibilité d’entamer de nouvelles démarches auprès des membres de l’Opposition dans le cadre d’une reprise des négociations, dit espérer un dénouement dans les prochains jours. Interrogé sur la formation du prochain gouvernement, le ministre de la Culture et de la Communication Guy Paul révèle que la nouvelle équipe sera le fruit d’un consensus. Elle devrait inclure des membres du secteur privé, de la société civile et de l’Opposition. Cette ossature devrait, selon Guy Paul, faciliter une solution définitive à la crise actuelle issue des élections contestées de mai 2000.

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