Intervenant à la rubrique » invité du jour », de radio Métropole, le ministre de la planification, Jean Max Bellerive et le coordonnateur résident du PNUD et chef-adjoint de la Minustah, Joël Boutroue, ont mis l’accent sur l’importance du DSNCRP pour l’amélioration des conditions de vies de la population. Le ministre de la Planification, Jean Max Bellerive, affirme que des hauts cadres du gouvernement sont en train d’évaluer le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP) qui sera validé par le conseil des ministres la semaine prochaine avant sa transmission aux institutions financières internationales. M. Bellerive soutient que le nouveau cadre de coopération, qui a un focus sur la croissance et la réduction de la pauvreté, a reçu l’aval de toutes les composantes de la société. “ Le DSNCRP permet de définir un cadre macro économique stable et des politiques publiques pour combattre la pauvreté et assurer la croissance”, selon le ministre de la planification pour qui la communauté internationale disposera d’un document qui présente les axes prioritaires de développement. M. Bellerive rappelle que chaque pays choisit sa stratégie en fonction de ses besoins, tout en soulignant qu’on ne peut comparer les documents même s’il y a des règles de bases communes. » Le DSNCRP s’inscrit dans le cadre d’une vision sur 25 ans et sur la nécessité d’atteindre les objectifs de développement du millénaire », dit-il. Tout en mettant l’accent sur le rôle prépondérant du gouvernement dans la mise en œuvre du programme, M. Bellerive rappelle que tous les secteurs de la vie nationale sont concernés par le DSNCRP. Interrogé sur le rôle de l’ONU dans l’élaboration de ce document, le chef-adjoint de la Minustah, Joël Boutroue affirme que les Nations Unies ont apporté leur appui au secrétariat technique national dans l’élaboration du document. » L’ONU joue un rôle de facilitateur et de coordonnateur de la communauté internationale pour s’assurer que tout se passe très bien », précise M. Boutroue. Après le renforcement de la capacité de gestion, Joël Boutroue croit qu’il faudra avoir des objectifs plus ambitieux qui permettent de créer plus d’emplois. M. Boutroue, affirme qu’une trentaine de pays ont fait l’expérience du DSRP, soulignant l’implication de toutes les couches de la société dans son élaboration. » Les communes les plus faibles ont présenté leur priorités et je crois que c’est important », ajoute t-il.
Le gouvernement s’apprête à valider le DSNCRP
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