Le président dominicain souhaite de bonnes relations entre son pays et Haïti

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Le président dominicain admet l’existence de difficultés dans la question migratoire dans les relations entre Haïti et la République Dominicaine. Leonel Fernandez souhaite que la Minustah contribue au rétablissement d’un climat de paix en Haïti et appelle la communauté internationale à décaisser les fonds promis au président Preval. Intervenant jeudi soir à une conférence de International Studies, Leonel Fernandez a souligné ce qu’il appelle une mauvaise perception du monde en ce qui concerne les relations entre les deux pays tout en reconnaissant les graves problèmes qui ont entamé les rapports entre les deux nations dans le passé. A Washington le président Fernandez a indiqué que la migration illégale des haïtiens constitue un problème d’image pour son pays admettant toutefois que le profil des migrants haïtiens a changé ces dernières décennies.Il souligne que leur statut évolue également passant de coupeurs de cannes à celui de travailleurs dans le secteur de la construction et du tourisme. De plus, le chef de l’etat dominicain se rejouit des relations commerciales entre Haïti et la République Dominicaine, précisant qu’avec des exportations de plus de cent millions de dollars, Haïti représente le troisième marché pour son pays. Leonel Fernandez a insisté pour qu’on maintienne un climat d’ordre en Haïti. « Il n’y a pas de militaires dans ce pays, la police est sous équipée et n’arrive pas à faire face aux situations de crises », déplore Leonel Fernandez. Il souhaite que la Minustha reste déployée en Haïti pendant une certaine période pour faciliter la gestion des questions liées à l’ordre public.Le chef de l’état dominicain invite la communauté internationale à décaisser les fonds promis à Haïti, pour que le président Préval puisse respecter les engagements envers la population haïtienne, et éviter le chaos et des troubles sociaux.

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