Le RNDDH dénonce la connivence entre les officiels et les gangs

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Le coordonnateur du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), M. Pierre Espérance, poursuit sa croisade de dénonciation de la connivence des autorités gouvernementales avec les gangs.
Il assure que des montants énormes sont transférés de manière recurente aux chefs de gang de la région métropolitaine de Port-au-Prince.


Le défenseur des droits humains dit détenir des documents prouvant ses allégations.
Il cite en exemple des fonds du Trésor Public, destinés au programme d’assainissement, qui avaient été détournés au profit des gangs du G 9 et de 400 Marozos.
C’est pourquoi l’insalubrité persiste en dépit des décaissements de fonds, argue t-il.


Il s’agit de plusieurs millions de gourdes soutient M. Espérance précisant que les montants ont été transférés en cash.


Il dénonce également un accord entre le gouvernement et le gang 400 Marozos. Des substituts du commissaire du gouvernement ont libéré des bandits en échange d’une trêve du gang sur la voie principale de la Croix des Bouquets.


Interrogé sur l’intérêt des officiels à renforcer les gangs, M. Espérance précise que ces autorités veulent intensifier le climat de terreur afin de se maintenir au pouvoir.


Il appelle à une grande mobilisation citoyenne en vue de freiner cette pratique néfaste pour la société.
Le coordonnateur du RNDDH appuie la marche du 29 Mars insistant sur la nécessité de protester contre la corruption et la connivence des autorités avec les gangs.

LLM / radio Métropole Haïti

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