Dans le cadre des » mercredis d’affaires « , la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH) a organisé , ce 5 juin 2002,une conférence-débat à l’hôtel Ritz Kinam, avec la participation du président de l’Association Caraïbéenne d’Industrie et de Commerce (CAIC), Gary Voss .La globalisation est de fait un processus irréversible , indique l’entrepreneur pour qui tous les pays de la planète sont condamnés à intégrer le grand marché mondial. Les états de la caraïbe qui sont très impliqués dans ce mouvement poursuivent la mise en place des structures. Dans le nouveau contexte d’intégration économique, Haïti n’a pratiquement rien à perdre mais tout à gagner, a laissé entendre le président de l’Association Caraïbéenne d’Industrie et de Commerce qui intervenait sur le thème “le secteur privé caraïbéan dans un contexte de libéralisation et de globalisation”. Gary Voss pense que le CARICOM offre beaucoup d’opportunités aux hommes et femmes d’affaires haïtiens. Ces propos renforcent le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti dans sa position. Maurice Lafortune croit important de poursuivre les efforts en vue de la participation effective d’Haïti au marché commun de la caraïbe. L’industriel indique que les entreprises haïtiennes doivent se réorganiser et se restructurer afin de ne pas rater le train de la mondialisation. Pour tirer le maximum de profit de ce bloc économique, il est nécessaire d’améliorer les infrastructures du pays, résoudre l’impasse politique et la crise énergétique entre autres, soutient l’économiste Kesner Pharel. Parallèlement, l’expert insiste pour que le secteur privé haïtien développe un véritable partenariat avec les hommes et femmes d’affaires caraïbéens. Le CARICOM a été créé en 1973 et compte actuellement quinze (15) membres dont Haïti le dernier arrivé. La Communauté des pays de la Caraïbe se renforce dans la perspective du grand marché libre américain à compter de 2005.
Le secteur privé se mobilise avec l’intégration d’Haiti au CARICOM
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