Le Sénat se réveille et enquête sur le Service d’immigration

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Enfin le Sénat Haïtien se lance dans la grande saga juridico politique de l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse.
À partir de ce jeudi 20 janvier 2022 une commission spéciale sénatoriale lance des investigations sur la délivrance de faux documents à l’ex sénateur John Joël Joseph, accusé d’être l’un des auteurs ou complices du crime.


De faux documents avaient été délivrés à M. Joseph afin qu’il puisse se rendre à la Jamaïque.
Le Sénat exige que lumière soit fait sur ce point particulier.


Le président du Grand Corps, M. Joseph Lambert, lance une mise en garde aux fonctionnaires pour qu’ils ne se méprennent pas sur cette institution.
Le Sénat, quoique reduit à 10 membres, est toujours fonctionnel.


Il soutient que les ministres sont tenus de répondre aux requêtes du Sénat même amoindri.
Le Grand Corps amoindri n’est pas pour autant affaibli.


Le ministre de l’intérieur est dans l’obligation d’enjoindre le directeur du Service d’immigration à fournir toutes les informations utiles aux membres de la commission sénatoriale.
Même si le Sénat ne peut censurer un ministre il peut tout de même lui causer de graves ennuis administratifs.
M. Lambert fait référence entre autre au contrôle stricte qu’exerce la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA).


Si un ministre est mis en quarantaine il est l’objet d’une sanction sévère.


M. Lambert soutient que le Premier Ministre Ariel, Henry et le ministre de l’intérieur devraient collaborer à l’enquête parlementaire s’ils n’ont rien à cacher en ce qui a trait à l’assassinat du président Moïse.

LLM / radio Métropole Haïti

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