L’économie durement touchée par les violences

Le président de l’Association Haïtienne des Economistes exprime ses inquiétudes face au blocage des activités suite au lancement de l’Opération Bagdad. Jean Claude Paulvin indique que l’ensemble de l’économie est touchée. Le responsable de l’AHE appelle à la restauration de la sécurité car différents secteurs sont affectés par la terreur des activistes armés lavalas. L’école, le transport en commun, le commerce, le secteur informel des petits commerçants, le secteur bancaire, la sous-traitance ( premier secteur d’exportation du pays), l’administration publique à travers les organes de perception ( Douane, DGI), entre autres, ont toujours du mal à fonctionner. Pour Jean Claude Paulvin de l’AHE, l’impact de cette vague de violence déclenchée par les gangs armés du régime déchu est multiple sur l’économie notamment sur les recettes publiques. L’économiste fait remarquer que, dans le budget de 31 milliards de gourdes pour l’exercice 2004/2005, 50% repose sur les rentrées des organes de perception. M.Paulvin parle déjà de perte de l’ordre de 700 millions de gourdes et craint une diminution du Produit Intérieur Brut (PIB). Le responsable de la firme Ecosof croit indispensable le retour de la sécurité pour une ambiance de travail et de production. Il demande à la population d’appuyer les efforts des forces de l’ordre pour maîtriser les bandits.

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