Les acteurs politiques préoccupés par l’accord d’El Rancho

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Le chef de l’Etat haïtien, Michel Martelly a eu hier, au Palais National, une séance de travail avec les dirigeants des partis politiques signataires de l’accord d’El Rancho. La démarche du président Martelly intervient moins de 72 heures après la proposition officielle du président du Sénat de former un Conseil Electoral Provisoire suivant les prescrits de la constitution amendée. Les sénateurs font peu de cas de l’Accord d’El Rancho tandis que l’Exécutif appelle au respect de cette entente obtenue lors du dialogue inter haïtien. Le président Martelly avait menacé la semaine écoulée de faire appliquer l’article 12 de l’Accord qui prévoit la mise en veilleuse de facto de certains articles de la loi électorale. Les sénateurs refusent de voter les amendements de la loi électorale arguant que la procédure constitutionnelle exige au préalable la formation d’un Conseil Electoral Provisoire. Le blocage dans le processus électoral est dénoncé par plusieurs représentants de la communauté internationale dont le coordonateur adjoint du Bureau d’Haïti au département d’Etat américain, Joël Danies et le secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains (OEA), Miguel Insulza. La représentante du secrétaire générale de l’Onu, Sandra Honoré, avait également invité les autorités gouvernementales et législatives à reprendre le dialogue afin de trouver un consensus autour des élections. Entre temps le vice président du Sénat, Andrice Riché, a fait état d’une reprise prochaine du dialogue entre l’Exécutif et le Sénat.Le parlementaire fait état de signaux positifs venus de l’Exécutif qui est disposé à analyser la proposition de formation d’un CEP de consensus. LLM / radio Métropole Haïti

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